Avec la collaboration de Marie-Claude Plourde, d’Élise Desaulniers et d’Anne-Sophie Cardinal, j’ai rédigé une lettre ouverte pour recommander l’adoption de la graphie épicène « végane », comme l’a proposé la Société végane de France en 2010. Dans cette lettre, nous expliquons pourquoi il est important de s’approprier ce mot dans la langue française et pourquoi il est préférable d’écrire « végane » plutôt que « végan », afin de mieux refléter la prononciation et d’être plus inclusif en ce qui concerne le genre. Nous l’avons faite cosignée par d’autres personnes qui appuient notre démarche et nous l’avons publiée sur le blogue Penser avant d’ouvrir la bouche d’Élise.
Consultez la lettre complète en cliquant ici.
On espère alors qu’un jour, l’Office québécoise de la langue française reconnaîtra « végane » et laissera tomber leurs propositions de « hypervégétalien-ne » ou de « végintégriste » (!). C’est pourquoi nous vous encourageons à adopter votre tour cette graphie afin que le mot soit uniformisé une bonne fois pour toutes dans la langue française. Comme de nombreuses associations l’utilisent déjà et que le dictionnaire Antidote vient de l’intégrer (voir notre lettre), nous avons bon espoir que cette graphie se répandra de plus en plus.
(Et à ceux qui croient qu’ajouter un ‘e’ final à des mots masculins constitue de la féminisation, je veux bien leur répondre que: il y a déjà plein d’exemples de mots masculins qui s’écrivent ainsi (un mégalomane, un profane, un tsigane, Stéphane, etc.), que les mots épicènes ne sont pas nécessairement plus féminin que masculin (par définition) et que, de toute façon, il n’y a rien de mal à la féminisation en tant que tel, s’il y a lieu. Et à ceux qui trouvent le mot « végane » laid, je dirais que je le pensais aussi au début, mais que j’ai été convaincu par les arguments et que je le trouve maintenant bien joli.)
Merci pour ce plaidoyer ! La graphie épicène « végane » a été adoptée par Le Petit Robert 2015 (disponible depuis jeudi).
Oui, j’ai vu, quelle excellente nouvelle!