État des lieux de la question animale au Québec

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L’horaire de la première édition des Estivales de la question animale édition Québec est maintenant disponible ! Les inscriptions sont encore officiellement ouvertes jusqu’au 14 juillet et nous espérons vous y voir en grand nombre à Sherbrooke du 24 au 27 juillet.

J’y donnerai une conférence sur l’État des lieux de la question animale au Québec qui sera divisée en trois parties:

  1. portrait du mouvement de défense animale au Québec, incluant: associations défendant le végétarisme ou le véganisme, organismes avec salariés, groupes militants, regroupements étudiants, refuges et sanctuaires, évènements végé, évènements militants, publications importantes et documentaires réalisés au Québec;
  2. portrait des formes d’exploitation animale et des violences qu’ils subissent ainsi que des lobbys qui défendent cette exploitation au Québec;
  3. liste très incomplète de quelques alliés du mouvement et de potentielles alliances.

Il s’agit ainsi d’une présentation descriptive vise à mieux comprendre quelles sont nos ressources et qui sont nos adversaires dans ce mouvement.

Comme vous pouvez le voir dans l’horaire, il y aura de nombreuses autres activités passionnantes et j’espère que cet évènement contribuera à solidifier les liens entre militant-e-s de la cause animale dans notre coin de pays !

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Les Estivales de la question animale *édition Québec*

(Note personnelle: mes excuses, j’ai négligé ce site ces derniers mois pour des raisons de doctorat, de voyages d’études, de conférences et bientôt d’enseignement. Je me suis également impliqué dans divers projets militants, dont le Festival végane de Montréal ainsi que les Estivales, que je co-organise et dont je parle ci-contre. Mais je reviendrai un jour en force avec de nouvelles réflexions à partager!)


Le mouvement pour la cause animale étant en pleine effervescence au Québec, il est grand temps que les personnes s’y intéressant se rencontrent pour échanger et pour nouer des liens plus solides. C’est pourquoi nous vous invitons, les 24 au 27 juillet 2017, aux Estivales de la question animale édition Québec, un rendez-vous annuel qui s’inspire d’une tradition qui a lieu chaque été en France depuis 2003!

Les Estivales prennent la forme de rencontres où sont partagées connaissances, expériences et opinions. Elles sont ouvertes à toutes les personnes intéressées de près ou de loin par la question animale, que ce soit à titre individuel ou en tant que membre de diverses associations. Le tout se déroule dans un esprit inclusif, communautaire et convivial. Ainsi, les participant-e-s séjournent quelques jours ensemble et participent aux activités planifiées en se partageant les tâches collectives (cuisine, ménage, vaisselle, s’occuper des animaux sur les lieux, etc.).

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L’exploitation animale est consacrée dans la loi

Protéger pour mieux exploiter

Une chose est bien connue: légalement, les animaux sont considérés comme des biens meubles. Mais la situation est-elle aussi simple? N’y a-t-il pas, par exemple, une panoplie de lois qui protègent les animaux contre la cruauté?

La réponse simple est oui: la cruauté envers les animaux est notamment sanctionnée dans le Code criminel canadien (articles 444447). La réponse longue est que ces lois ne remettent pas du tout en question les formes institutionnalisées d’exploitation animale, et ce, même si celles-ci impliquent souvent des formes plus graves et systématisées de souffrance et de violence. Autrement dit, la cruauté pour la cruauté est légalement prohibée, mais non la cruauté pour faire des profits.

De manière générale, ce qui est considéré comme une pratique socialement acceptée ne peut pas être sanctionné par la loi. Les intérêts des animaux sont donc seulement considérés lorsqu’ils convergent avec les intérêts des êtres humains. La loi ne protège pas les animaux pour ce qu’ils sont, mais plutôt pour ce que nous décidons qu’ils sont, c’est–à-dire de l’utilité que l’on veut bien leur imposer. Par exemple, un lapin bénéficie de différentes protections légales selon qu’il est utilisé pour la recherche scientifique, qu’il est élevé pour être mangé, qu’il est élevé pour être vendu à une animalerie, qu’il est dans l’animalerie, qu’il se voit adopté par une famille en tant qu’animal de compagnie ou qu’il est sauvage. Il peut s’agir du même lapin qui est transféré d’un endroit à l’autre, cela importe peu: sa protection est déterminée par sa fonction. Ses intérêts les plus fondamentaux sont donc échangeables, négligeables, et ne sont aucunement considérés en soi. En bref, la loi sert d’abord à protéger l’exploitation animale bien avant de protéger les animaux eux-mêmes.

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