Portraits de véganes

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Sortir des préjugés

L’un des aspects qui nuit à l’expansion du véganisme semble être la perception sociale de ce mouvement et de ses acteurs. Nous sommes souvent dépeints comme des gens irrationnels, monomaniaques, dépressifs, hippies, étudiants en philo (!), et j’en passe. La réalité est pourtant bien simple: les véganes sont des gens comme tout le monde, ils et elles proviennent de tous les milieux, de tous les horizons. Il n’est pas nécessaire d’avoir un certain cursus afin de comprendre que la violence envers les animaux, et en particulier la violence non nécessaire, n’est pas justifiable, et que l’on peut mener des vies saines sans y participer!

C’est pour tenter de sortir de ces préjugés que, depuis janvier, je suis heureux de participer au projet Portraits de véganes initié par Marie-Noël du blogue Vert et fruité. À travers ces entrevues inspirées de la série lancée par VegActu, nous espérons montrer que les véganes représentent une population diversifiée et engagée, loin de calquer les stéréotypes que l’on voudrait bien lui accoler.

Parallèlement, je vous invite à prendre connaissance du concept de végéphobie (via notamment ce document très détaillé). Comme l’explique Martin Gibert dans son excellent article publié dans Versus, « parce qu’ils refusent de cautionner la souffrance animale, les véganes sont parfois victimes de mépris et d’attaques personnelles. […] Les véganes n’ont malheureusement que trop l’habitude de se faire traiter de tous les noms: extrémistes, trop sensibles, orthorexiques, radicaux, brouteurs de luzerne, carencés, utopistes et bien sûr, sectaires. » Lire la suite

Le lendemain de la Journée des femmes

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C’est le lendemain de la journée des femmes. Parle-t-on encore des violences envers les femmes et des injustices sociales, politiques et économiques qu’elles subissent toujours? Ou c’était simplement hier que ça importait?

Plusieurs ont profité de l’évènement d’hier pour souligner à une femme qu’ils connaissaient qu’ils l’admiraient et l’encouragaient. C’est bien (si l’on veut), mais si cette attention ne dure qu’une journée et qu’on reste silencieux par la suite, cela risque plus de reconduire les injustices. Il faut plutôt continuer de parler des contraintes qui sont imposées aux femmes dans différentes sociétés et dans la nôtre, du manque d’opportunités et de reconnaissance qui leur incombe, de la création des genres qui permet de juger les femmes qui ne répondent pas au stéréotype de ce qu’est une femme (et pareillement, des stéréotypes à propos des hommes), des pressions et violences sexuelles qu’elles subissent, et j’en passe. Et il faut dénoncer les attaques contre le féminisme, qui sont trop souvent malformées et méprisantes (et oui, même hier, j’ai vu du bashing contre les féministes…).

L’égalité entre les hommes et les femmes, c’est plus qu’une journée par année. C’est un combat que, femmes et hommes, on doit continuer de porter quotidiennement. Il n’y a pas de honte ni de banalité à se considérer féministe et à prôner l’égalité pour tous, car cela demeure tout aussi important de nos jours.

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